Mercosur Les volaillers vent debout contre la hausse du quota d’importation
Les transformateurs s’inquiètent des négociations en cours avec le Mercosur. Elle estime qu’une augmentation des tonnages d’importation de viandes nuirait à la filière de la volaille.
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Dans un communiqué diffusé le 2 octobre 2017, la Fédération des industries avicoles (Fia) et les industriels européens (Avec) fustigent les négociations entamées par la Commission européenne avec le Mercosur. L’attribution d’un quota d’importation de viandes de volaille dans l’Union européenne plus important effraie les industriels, qui jugent la disposition plus bénéfique aux entreprises brésiliennes qu’à l’Europe.
« Près de 25 % des filets de poulet consommés en Europe proviennent déjà de pays tiers, rappelle la Fia. En 2016, L’Union européenne a importé 895 000 tonnes de viandes de volaille en provenance des pays tiers, dont 500 000 tonnes du Brésil, soit 55 % du volume total. En comparaison, les volumes d’importations des pays tiers atteignaient 309 000 tonnes pour la viande de bœuf, 206 000 tonnes pour la viande ovine et 19 000 tonnes pour la viande de porc. »
Réglementation sanitaire européenne
Les industriels pointent du doigt le scandale sanitaire qui a touché l’industrie brésilienne de la viande en mars 2017, baptisé « scandale de la viande avariée ». Les audits menés par Commission européenne auraient, selon la Fia et l’Avec, conduit au rejet de 10 % des containers, qui n’étaient pas en règle avec les réglementations sanitaires européennes. « En complément, les tests microbiologiques effectués sur les viandes brésiliennes ont entraîné la plus importante procédure de rappel de produits, initiée dans l’Union européenne depuis 15 ans », s’insurgent les industriels.
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